Le suicide chez les LGBT


Dans nos sociétés occidentales, nous nous retrouvons souvent démunis suite au suicide d’un proche. Dans les religions monothéistes, le suicide est un acte condamné. En 561, le Concile de Braga déclare que le suicide est un acte criminel et par conséquent, leurs auteurs doivent être condamnés. C’est ainsi que, durant plusieurs siècles, bien souvent, la famille « cachait » le suicide pour éviter le déshonneur. Si dans nos sociétés occidentales, le suicide a longtemps été considéré comme déshonorant et immoral, il est dans d’autres cultures le moyen de recouvrer un honneur perdu. En Asie surtout, il existe des formes de suicides ritualisées comme le « seppuku » japonais.

En Europe, il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle pour qu’un auteur ose braver l’interdit religieux. Goethe publie en effet les « Souffrances du jeune Werther », histoire romantique où le héros se suicide parce que son amour est inaccessible. Le roman connaît un succès énorme mais provoque par le même coup une vague de suicides…

PochetteAu-delà de ces considérations historiques, nous voulons apporter une pierre à la prévention du suicide chez les jeunes LGBT. Car, bien qu’il n’existe pas de données réelles en Belgique, la totalité des études faites au niveau européen ou mondial montre que ces jeunes ont parfois bien plus de risques de passer à l’acte que les autres.

Mais avant de pouvoir combattre, il faut comprendre. Comprendre avant tout ce qu’est le suicide, le cheminement psychologique, social, émotionnel pour y parvenir ; déceler les facteurs de risque mais également de protection ; et in fine pouvoir fournir des pistes de réflexion pour lutter.

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