Les assuétudes chez les personnes LGBTI+


Enjeux, facteurs de risques et pistes d’interventions

Analyse 2025 – Philippe Artois

Les personnes LGBTI+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexes et autres minorités de genre et d’orientations sexuelles) rencontrent des défis uniques en matière de santé mentale et de bien-être. Ces difficultés sont largement dues aux discriminations et stigmatisations sociales auxquelles elles sont confrontées. Parmi les conséquences notables de ces expériences de marginalisation figurent les comportements addictifs, souvent regroupés sous le terme d’assuétudes.

Ces assuétudes – qu’il s’agisse de l’alcool, des drogues ou d’autres substances – peuvent avoir un impact considérable sur la santé physique et mentale des individus et renforcer leur vulnérabilité sociale, psychologique et économique.

Les recherches indiquent que les personnes LGBTI+ présentent des taux de consommation de substances plus élevés que la population générale. Ce phénomène résulte de divers facteurs de risque, notamment le stress minoritaire, les discriminations, le rejet familial et certaines dynamiques propres aux sous-groupes de la communauté LGBTI+.

Cet article se propose d’analyser ces facteurs de risque et d’explorer les pistes d’intervention pour réduire leur impact, améliorer la qualité de vie des individus concernés et proposer des stratégies de prévention adaptées.