Un film de Frederico Fellini, France / Italie, 1969, comédie dramatique / péplum, 124′, italien, latin st français
Dans la Rome antique, Encolpe et Ascylte, deux étudiants qui cohabitent dans le quartier souterrain de Subure où ils vivent de rapines, se disputent les faveurs de leur jeune esclave Giton. Les trois comparses, tour à tour désunis et réunis, vont vivre différentes histoires au gré de leurs rencontres. Encolpe va assister au festin du nouveau riche affranchi Trimalcion tandis qu’on retrouve le trio prisonnier du terrible Lichas. Après l’assassinat de Lichas et la chute de César, ce qui nous vaut de perdre de vue Giton, on rejoint Encolpe et Ascylte libérés qui passent un moment de répit dans une riche demeure désertée avant qu’ils n’enlèvent, en compagnie d’un brigand, un hermaphrodite censé être doté de certains pouvoirs. Ensuite, si Encolpe sort indemne de son combat avec le fabuleux Minotaure, il y laisse sa virilité. En compagnie d’Ascylte, il n’a alors de cesse de la retrouver en s’aventurant dans des contrées magiques ou ensorcelées comme le Jardin des délices ou celle de la légendaire Œnothée. Aux confins du pays, Ascylte perd la vie tandis qu’Encolpe recouvre sa virilité avant de s’embarquer vers une nouvelle île et une vie d’une autre dimension.
Satyricon présente une société romaine en pleine décadence, où orgies et autres festins sont courants, la morale y étant absente. Loin des reconstitutions historiques et autres péplums, Federico Fellini nous raconte les pérégrinations de deux jeunes parasites de l’époque néronienne, Encolpe et Ascylte.